Septembre 2014

7 septembre 2014 – 634

LUNDI.

Vie professionnelle. En ce jour de rentrée anticipée, la plupart des enseignants savent déjà à quelle sauce ils seront mangés : les établissements où ils officient leur ont envoyé par courriel leur emploi du temps ou ont fait figurer celui-ci sur leur site Internet. Pas de ça chez nous : il faut s’appuyer la conférence de presse de la nouvelle ministre et l’interminable discours du chef avant de prendre possession de la précieuse feuille de route. C’est le seul jour de l’année où je regrette de ne pas posséder un téléphone de poche.

L’Echo des Vosges, 28 août 2014

MARDI.

          Lecture. Histoires littéraires n° 53 (janvier-février-mars 2013, Histoires littéraires et Du Lérot éditeurs; 192 p., 25 €).

« Dossier André Breton »

Où l’on apprend que « Breton avait une tante (une Marie-Lucie, soeur de son père, habitant à Ubexy) », département des Vosges. Où l’on apprend aussi ce qu’est un « nullax », à savoir un mot d’usage courant absent d’un corpus donné et quels sont les principaux nullax qui caractérisent les textes de Breton. Et l’on apprend bien d’autres choses plus consistantes dans les cent pages de ce dossier, confiées à des personnes de poids (Henri Béhar, Alain Chevrier, Jean-Pierre Lassalle…). Les notes de lecture du notulographe sont consacrées à Proust contre la déchéance de Joseph Czapski et aux Mal-nommés de Claude Burgelin. Une lettre de lecteur nous informe que Gengenbach apparaît dans L’Education d’Alphonse d’Alphonse Boudard. On ira voir cela de plus près.

MERCREDI.

Lecture. Dictionnaire de littérature à l’usage des snobs (Fabrice Gaignault, Le mot et le reste, 2014; 224 p., 21 €).

Compte rendu à rédiger pour Histoires littéraires.

JEUDI.

Lecture. La Femme et le Paysage (Die Frau und die Landschaft, Stefan Zweig, 1917, traduit de l’allemand par Nicole Taubes, In « Romans, récits et nouvelles I », Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade n° 587, 2013; 1462 p., 65 €).

VENDREDI.

Football. SA Spinalien – USL Dunkerque 1 – 3.

Le cabinet de curiosités du notulographe. Aucun progrès, même vitrine d’Epinal (Vosges) entre le 15 août 2013 et le 11 août 2014, photos de l’auteur.

SAMEDI.

 IPAD. 30 juin 2013. 64 km. (23018 km).

69 habitants

    Les morts du village figurent sur le monument aux morts de Gelvécourt-et-Adompt.

Films vus. Braquages (Heist, David Mamet, Canada – E.-U., 2001)

Denis (Lucien Bailliu, France, 2013)

Dans tes rêves (Denis Thybaud, France, 2005)

Coursier (Hervé Renoh, France, 2010)

Retour à l’aube (Henri Decoin, France, 1938).

Théorème : tout film, même le plus insignifiant, recèle au moins un plan intéressant.

Illustration :

             L’Invent’Hair perd ses poils.

Paris, rue de Meaux, photo de Pierre Cohen-Hadria, 23 juin 2011 / Lyon (Rhône), photo de Marc-Gabriel Malfant, 14 mars 2011

Poil et plume. « Cheveux. Nous ne sommes pas Titien et nous ne peindrons plus la chevelure de Flore. Cette masse à la fois lourde & légère, rayonnante & pleine, où apparaît pourtant l’extraordinaire finesse de chaque cheveu, de chaque poil d’un pinceau virtuel, dirait-on, cette masse de peinture qui ne doute pas de ses pouvoirs, il est exclu d’en retrouver non seulement la méthode mais le besoin.

Cela étant, il reste des cheveux à peindre & pourquoi pas les moches qui menacent le fond du lavabo, qu’ils vont bientôt boucher ? Ils sont bruns & maigres, quasi noirs sur le blanc pas très net du lavabo non rincé. Ils dessinent des ramollissements, des isolements perdus – cheveux seuls égarés loin de la chevelure – des paquets morts. La bonde est là aussi mais avec son appel noir & son cuivre usé. Inutile de peindre la bonde. Qu’on sente juste le trou, engloutissement tuyautaire & un peu les teintes cuivre en souvenir de Titien. Les cheveux sont sales, misérables, mais chaque courbe est un dessin, chaque trait calcule son écart par rapport au voisin, cet entre-deux suggère quelque chose & si je ne peux vous proposer Flore ni aucun autre mythe ou allégorie, je vous donne tout de même de la peinture. » (« Les Séances de l’Oupeinpo », n° 179, séance du 14 février 1998, rubrique « Chantiers », in Oupeinpo : du potentiel dans l’art, Le Seuil, 2005).

Bon dimanche,

Philippe DIDION

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14 septembre 2014 – 635

N.B. Le prochain numéro des notules sera servi le dimanche 28 septembre.

DIMANCHE.

Lecture. Histoires de cinéma (Pauline Carton, Editions du Scorpion, 1958; 256 p., s.p.m.).

Le livre d’une femme célèbre, rejetée dans l’ombre, qui règle ses comptes avec un certain milieu et certaines personnes… Pourquoi s’abîmer la santé à lire Valérie Trierweiler quand on a Pauline Carton à portée de la main ? Spécialiste, c’est elle qui le dit,  des « bouts de rôles de femmes de ménage, tantes hérissées et concierges en tous genres », capable, grâce à un physique un peu particulier, de « traverser des dortoirs entièrement peuplés de séminaristes tourmentés par la chair sans qu’aucun eût seulement consenti à risquer un oeil » sur ses formes, Pauline Carton a traversé le cinéma français (178 rôles recensés sur IMDb, j’en ai vu 20, de Ces messieurs de la Santé en 1933, au Jour le plus long en 1962) un plumeau à la main et un fichu sur la tête. Le ton qu’elle adopte dans la relation de ses souvenirs est proche de la gouaille toute parigote (elle était née à Biarritz) dont elle faisait preuve dans ses répliques. Ce qui donne un livre enlevé, souvent drôle mais qui comporte en fait peu de souvenirs personnels : l’actrice préfère les généralités sur le monde du cinéma aux anecdotes de studio, ce que l’on regrette un peu car c’est dans cette deuxième rubrique qu’elle est la meilleure et la plus intéressante : on n’a pas tous les jours l’occasion de se mettre sous la dent le récit du tournage de La Fille du Boche, réalisé par Henri Pouctal en 1915.

Episode au lac de Genève (Der Flüchting. Episode vom genfer See, Stefan Zweig, 1919, traduit de l’allemand par Diane Meur, In « Romans, récits et nouvelles I », Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade n° 587, 2013; 1462 p., 65 €).

LUNDI.

Epinal – Châtel-Nomexy (et retour). Patricia MacDonald, Dernier refuge (Le Livre de poche, 2002) et John Irving, A moi seul bien des personnages (Points, 2014) à l’aller et G. Miasnikov, Le Groupe ouvrier du Parti communiste russe (Collectif Smolny, 2009) qui n’est pas à proprement parler une oeuvre que l’on voit fréquemment dans les mains de mes compagnons de voyage.

MARDI.

Epinal – Châtel-Nomexy (et retour). Christophe Loubet, La Saga des bannis, Fleuve Noir, 1998.

Lecture. Un livre un jour, un livre toujours : Les essentiels d’une bibliothèque idéale (Olivier Barrot, La Martinière, 2014; 416 p., 19,95 €).

Compte rendu à rédiger pour Histoires littéraires.

MERCREDI.

Lecture. Obsessions (Der Zwang. Eine Novelle, Stefan Zweig, 1920, traduit de l’allemand par Nicole Taubes, In « Romans, récits et nouvelles I », Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade n° 587, 2013; 1462 p., 65 €).

Ecrite en 1918, cette nouvelle est le reflet du conflit intérieur qui mine Zweig à un moment où, réfugié à Zurich à l’abri de la guerre, son pacifisme se heurte au sentiment de culpabilité. Il reproduit cette situation chez un personnage, un artiste qui séjourne lui aussi en Suisse, rattrapé par une convocation militaire à laquelle il ne sait comment répondre. Le côté engagé, pacifiste, de la nouvelle peut sembler convenu au lecteur d’aujourd’hui mais le texte recèle une véritable merveille : une scène au cours de laquelle le peintre, au consulat de Zurich, s’apprête à être reçu par un fonctionnaire. Résolu à obtenir un sursis, il prépare ses arguments, polit ses phrases, imagine le dialogue qui va suivre. L’entrevue a lieu, rien ne se passe comme prévu, son incorporation est confirmée en deux temps trois mouvements. Le contraste entre ce qui est attendu, mûri, préparé et la réalité aboutit à une honte, un sentiment d’humiliation qu’il m’est déjà arrivé de connaître dans des circonstances moins guerrières mais avec un résultat tout aussi cuisant.

VENDREDI.

 Le cabinet de curiosités du notulographe. Faudrait savoir à Dinan, (Côtes-du-Nord), photo de Bernard Bretonnière, 25 août 2013.

SAMEDI.

Films vus. Les Cigognes n’en font qu’à leur tête (Didier Kaminka, France, 1989)

Le grand pardon II (Alexandre Arcady, France, 1992)

Chantage (Blackmail, Alfred Hitchcock, G.-B., 1929)

Les 3 jours du Condor (Three Days of the Condor, Sydney Pollack, E.-U., 1975)

Les Infidèles (Emmanuelle Bercot, Fred Cavayé, Alexandre Courtès, Jean Dujardin, Michel Hazanavicius, Jan Kounen, Eric Lartigau, Gilles Lellouche, France, 2012)

Eyjafjallajökull (Alexandre Coffre, France – Belgique, 2013)

Demi-soeur (Josiane Balasko, France, 2013).

IPAD. 21 juillet 2013. 128 km. (23146 km).

30 habitants

    Pas de monument aux morts visible.

L’Invent’Hair perd ses poils. Certains coiffeurs n’aiment pas que leur devanture soit prise en photo. Certains correspondants de l’Invent’Hair ont été interrogés sur leur présence devant telle ou telle échoppe, sur les raisons qui les amenaient à photographier tel ou tel salon, d’autres se sont fait poursuivre dans la rue par des merlans vindicatifs. Il existe heureusement des praticiens plus amènes, comme cet Arman de Barcelone.

 

Barcelone (Espagne), photo de Marc-Gabriel Malfant, 5 mai 2009

            Poil et plume. « Car ce qui manque le plus à la Chapelle, c’est une intimité. On ne peut saisir les rues ni les quartiers dont elle se compose : ils existent dans le tournoiement. On ne devine personne, on ne pince aucun type. Les gens de la Chapelle pensent à servir, à faire face aux commandes. L’oeil est au jambon, à la limande, aux poireaux. On travaille. Et l’on y rase mieux, de plus près, plus doucement que sur les boulevards, où les coiffeurs à bagues parlent anglais et ne savent pas ce que c’est qu’une peau d’homme … » (Léon-Paul Fargue, Le Piéton de Paris)

Bon dimanche,

Philippe DIDION

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28 septembre 2014 – 636

MERCREDI.

Lecture. Le Duel (Einvigid, Arnaldur Indridason, Forlagid, 2011 pour l’édition originale, Métailié, coll. Bibliothèque nordique/Noir, 2014 pour la traduction française, traduit de l’islandais par Eric Boury; 320 p., 19,50 €).

Indridason prend une nouvelle fois ses distances avec Erlendur, le policier de Reykjavik qui habite la plupart de ses polars. Le personnage principal est ici la commissaire Marion Briem, qu’Erlendur a souvent présentée comme étant son modèle et son guide lors de ses premiers pas dans la police. Le héros fétiche d’Indridason ne fait qu’une courte apparition, tout jeunot, à la fin du livre, dans une scène émouvante de simplicité. Auparavant, Marion Briem aura eu à démêler une histoire de meurtre concernant un jeune homme assassiné dans un cinéma de Reykjavik. L’histoire policière sert d’alibi à la description de la capitale islandaise alors en effervescence : nous sommes en 1972 et l’Américain Bobby Fischer y affronte le Russe Boris Spassky pour le titre de champion du monde d’échecs. La petite ville devient le centre du monde, le point nodal de la guerre froide, et les espions des deux camps y sont aussi nombreux que dans la Vienne du Troisième homme. Parallèlement, la capitale change, grossit sous la poussée de l’exode rural et connaît ses premières affaires de meurtre. Elle baigne dans une ambiance étrange parfaitement rendue par l’auteur qui sait peupler ses livres de personnages et de phrases simples.

Curiosité. « Un autre s’était inquiété de savoir si, en partant du glacier de Snaeffelsjökull, on pouvait atteindre le centre de la Terre. » Indridason a lu son Jules Verne, c’est une bonne chose.

Les Yeux du frère éternel (Die Augen des ewigen Bruders, Stefan Zweig, 1921, traduit de l’allemand par Isabelle Kalinowski, In « Romans, récits et nouvelles I », Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade n° 587, 2013; 1462 p., 65 €).

On imagine, moi en tout cas, un Zweig avant tout européen de tous les azimuts, utilisant Paris, Vienne, Genève, Berlin et autres métropoles aux anciens parapets pour cadre de ses nouvelles. D’où la surprise de tomber sur ce récit oriental inspiré du Mahabharata dans lequel il se montre aussi habile et intéressant que dans son milieu habituel. Sans être spécialiste de la chose indienne, on a vraiment l’impression d »avoir affaire à un auteur qui a baigné toute sa vie dans cette civilisation, expert en sagesse et en croyances du cru. Cet homme possède décidément un savoir-faire redoutable.

VENDREDI.

Football. SA Spinalien – Etoile Fréjus – Saint-Raphaël 1 – 1.

Le cabinet de curiosités du notulographe. Papillons lettristes, photos de Marc-Gabriel Malfant, 5 janvier 2011.

SAMEDI.

Lecture. Albatros (Albatross, Deborah Scaling Kiley, Hougthon Mifflin Company, 1994 pour l’édition originale, Phébus, 1995 pour la traduction française, traduit de l’américain par Katia Holmes, rééd. Libretto n° 11, 1998; 208 p., 8,70 €).

Alfred Hitchcock (Lifeboat, 1944) en son temps l’avait bien compris : rien de tel qu’un canot de sauvetage rempli de quelques survivants pour créer un cadre parfait pour la tension dramatique. Ils sont cinq ici perdus dans l’Atlantique, sur un Zodiac, suite au naufrage d’un bateau de plaisance qu’ils devaient mener du Maine à la Floride. Des trois hommes et deux femmes embarqués dans cette tragique aventure, deux survivront, dont Deborah Scaling Kiley qui raconte les faits une douzaine d’années après les avoir vécus. Tout y est : le froid, la tempête, la soif, les requins, la folie, la mort, dans les plis d’un récit hallucinant et captivant de bout en bout. Dans une de ses chroniques, Michel Polac avait repéré ce récit et en avait souligné l’excellence à l’occasion de son édition en poche. L’homme avait l’oeil.

 Films vus. Un peu de soleil dans l’eau froide (Jacques Deray, France – Italie, 1971)

La Fleur de l’âge (Nick Quinn, France, 2012)

French Connection (The French Connection, John Frankenheimer, E.-U., 1971)

Les Rois du gag (Claude Zidi, France, 1985)

Blue Jasmine (Woody Allen, E.-U., 2013).

 L’Invent’Hair perd ses poils. On ferme.

  

Tours (Indre-et-Loire, photos de François Bon (31 août 2010) et de Yannick Séité (9 septembre 2014)

Leurre, Paris, boulevard Saint-Germain, photo de Marc-Gabriel Malfant, 9 novembre 2013

            Poil et plume.

Tes chapeaux étaient extravagants

de hautains peupliers s’élançaient sur les bords

et dans le mausolée central tes cheveux en prière

me faisaient frissonner quand tu le traversais

 

et puis un jour je t’ai modernisée

investie de confort jusqu’à faillir aux lois

à notre amour manquait ce tour un peu vulgaire

il me suffisait de te dire je vous aime en anglais

 

et de m’installer dans ton chignon

pour des années entières

Jean Raine

DIMANCHE.

 Vie lacustre. Nous sommes depuis hier à Gérardmer à l’occasion de l’anniversaire de Lucie. Le mauvais temps nous a rattrapés ce matin, faisant tambouriner la pluie sur le toit du chalet et parfois disparaître le lac dans la brume. Qu’importe : il règne ici une atmosphère de vacances prolongées, le signe le plus probant en étant l’excellente et longue nuit que j’ai passée, comme à chaque fois que je visite un pucier de villégiature. Une nuit sans rêve, un soulagement après celle que j’ai passée poursuivi par une femme à qui il manquait une main. De l’autre, elle tenait un couteau avec lequel elle voulait me faire à sa ressemblance en tranchant la mienne au niveau du poignet. Avant cela, toujours chez Morphée, j’étais coincé au collège pour suivre une formation sur le thème « Comment annoncer à ses parents la mort d’un élève ». En ce moment, ma vie nocturne est si chatoyante que le passage à la verticale m’apparaît parfois comme un soulagement.

Lecture.

           Lettre d’une inconnue (Der Brief einer Unbekannten, Stefan Zweig, 1922, traduit de l’allemand par Mathilde Lefebvre, In « Romans, récits et nouvelles I », Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade n° 587, 2013; 1462 p., 65 €).

JEUDI.

Courriel. Une demande d’abonnement aux notules.

VENDREDI.

 Vie sociale. Hier un concert, aujourd’hui un vernissage. Je sors de ma grotte, découvre, au cours de ces deux manifestations, beaucoup d’enseignants dont ma présence ne fait qu’augmenter le cheptel. On a l’impression qu’ils sont partout. Ils ont un peu plus de temps libre que les autres, ils aiment se retrouver, ils sont curieux. Peut-on leur en faire le reproche ?

Le cabinet de curiosités du notulographe. Mode pour chiens et chats à Paris, photo de François Golfier, 8 mars 2012.

SAMEDI.

Actualité. Après l’annonce de la mort d’Hervé Gourdel, j’ai suivi. Le type me faisait penser à mon pote Hervé, un fondu dans son genre à qui la montagne a déjà pris un oeil et brisé quelques os. Alors la compassion, l’indignation, la révolte, j’ai adhéré à tout cela. Aujourd’hui, les marches, les hommages, les drapeaux en berne, l’élévation au rang de héros national d’un homme parti, dans les circonstances actuelles, courir les montagnes de Kabylie, désolé mais je ne marche plus.

Films vus. Les Infiltrés (The Departed, Martin Scorsese, E.-U. Hong-Kong, 2006)

Jeune et jolie (François Ozon, France, 2013)

Reds (Warren Beatty, E.-U., 1981)

La Confrérie des larmes (Jean-Baptiste Andrea, France – Belgique – Luxembourg, 2013).

 L’Invent’Hair perd ses poils. Pas de jeu de mots, mais un lettrage intéressant.

Camprodon (Catalogne, Espagne), photo de Marc-Gabriel Malfant, 3 septembre 2009

             Poil et presse.

Je sais tout n° 72, 15 janvier 1911

Bon dimanche,

Philippe DIDION