28 octobre 2018 – 812

DIMANCHE.
                   Lecture. Le Paris de Cendrars (Olivier Renault, Alexandrines, coll. Le Paris des écrivains, n° 23, 2017; 128 p., 9,90 €).
                                 Compte rendu à rédiger pour Histoires littéraires.
MERCREDI.
                  Lecture. La Nouvelle Revue française n° 621 (Gallimard, novembre 2016; 176 p., 15 €).
                  Éphéméride. « Vendredi 24 octobre 1969
Aujourd’hui, défilé d’ivrognes à la maison – d’ivrognes et de surmenés. 12 h 30, Jean-Pierre et Guérin, avec la gueule de bois, venus bouffer. On boit modérément, mais c’est suffisant pour nous endormir à moitié. Je passe du jazz, je lis des textes, etc. Guérin mime Braque chez Marino.
Guérin part à 16 heures. À 18 h 30, je reconduis Jean-Pierre porte de Vanves, tandis que Mélissa dort.
19 h 15, Michel Canceill, très masqué parce que sa femme l’empêche de boire, se pointe avec un litron de Stewarts Dundee. On boit modérément en se lamentant sobrement sur la dureté du travail et la fatigue que c’est. Séparation à 20 h 30.” (Jean-Patrick Manchette, Journal 1966-1974).
JEUDI.
           Vie littéraire. Je relis les épreuves de la réédition Gengenbach à la lueur d’un Mémento typographique extrait de mes rayonnages pour l’occasion. Je m’aperçois qu’il y a un tas de règles que je ne connaissais pas, notamment sur la manière dont il convient de couper les mots en bout de ligne. Travail exigeant, mais instructif.
VENDREDI.
                  Le cabinet de curiosités du notulographe. Trompe-l’œil en vitrine.

812 (1)-min  812 (2)-min  812 (3)-min

Aix-les-Bains (Savoie), photo de Jean-François Fournié, 4 août 2017 / Bagnols-sur-Cèze (Gard), carte postale et détail, Michèle Thiébaud, 4 août 2015
SAMEDI.
              Films vus.
                              Minuit dans le jardin du bien et du mal (Midnight in the Garden of Good and Evil, Clint Eastwood, É.-U., 1997)
Gauguin – Voyage de Tahiti (Édouard Deluc, France, 2017)
Nuit d’été en ville (Michel Deville, France, 1990)
Coexister (Fabrice Éboué, France, 2017)
Ma vie avec Liberace (Behind the Candelabra, Steven Soderbergh, É.-U., 2013)
Ava (Léa Mysius, France, 2017).
              L’Invent’Hair perd ses poils.
812 (4)-min  812 (5)-min
Gérone (Catalogne), photo de Marc-Gabriel Malfant, 29 mars 2011 / Christchurch (Royaume-Uni), photo de Cecilia Howson, 23 octobre 2017
              IPAD (Itinéraire Patriotique Alphabétique Départemental). 19 mars 2017. 52 km. (32392 km).
812 (7)-min
5511 habitants

   Le monument forme un mur complet, fermant un petit jardin attenant à une chapelle. Au centre, une Victoire déploie ses ailes, juchée sur un socle portant l’inscription IR dont les deux lettres encadrent une Croix de Lorraine et une Croix de Guerre. De chaque côté, deux autres blocs en avancée marqués en rouge 1914 et 1918 supportent un casque et une sorte d’écharpe à gland. les noms sont inscrits sur dix plaques de marbre. Deux Croix de Guerre incrustées dans la pierre encadrent le bandeau :

Rambervillers

A ses fils morts

Pour la France

812 (6)-min

   Plaque 1 :

Aux vaillants

Aux martyrs

Souvenir

A.F.N.

3 noms

   Plaque 2 : 41 noms d’ALBERT Georges à CHANAL Paul dont 4 BONLARRON (il existe une rue des Quatre Frères Bonlarron dans la ville).

   Plaque 3 : 41 noms de CHANAL à Léon GENAY Henri dont une victime prénommée Goderic.

   Plaque 4 : 41 noms de GEORGEL Émile à LAMAZE Émile dont un GUERRIER.

   Plaque 5 : 41 noms de LAMBING Édouard à MOINARD Marcel dont 8 MATHIEU.

   Plaque 6 : 41 noms de MORLOT André à ROMELOT Louis.

   Plaque 7 : 27 noms de ROULEAU Henri à ZABLOT Maurice puis, sous la dénomination Victimes civiles, 8 noms de BREVEL René à WENISCH Albert.

   Plaque 8 : Victimes de 1939-1945, militaires puis civiles.

   Plaque 9 : Suite des victimes civiles, certains noms étant suivis de la mention “Déporté”.

   Plaque 10 : 24 noms de BERNARD Michel à MONIATTE René.

   Plus loin sur le trottoir, une stèle dédiée à la mémoire des “Maquisards du Groupement de Rambervillers morts pour la libération de la Patrie” en 1944.

              Poil et plume. “Je me souviens de Georges Perec dans son cercueil, sa chevelure bizarrement aplatie sur son crâne.” (Harry Mathews, “À Georges Perec”, Bibliothèque oulipienne n° 23)

Bon dimanche,
Philippe DIDION

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s