8 janvier 2023 – 997

DIMANCHE.                  

Bilan annuel 2022.                                                

* 157 titres lus (= par rapport à 2021)

                                                 * 286 films vus (- 34) dont 47 au cinéma (+ 16)

                                                 * 402 abonnés aux notules courriel + 12 abonnés internet = 414 (+ 4)

                                                 Chantiers littéraires :

                                                 * 484 communes visitées (+ 12) d’Ableuvenettes (Les) à Tignécourt dans le cadre de l’Itinéraire Patriotique Alphabétique Départemental

                                                 * 346 photos de Bars clos (+ 3)

                                                 * 829 publicités murales et enseignes peintes photographiées (+ 33)

                                                 * 5 595 photographies de salons de coiffure pour l’Invent’Hair (+ 269)

                                                 * 236 frontons d’école photographiés pour un Aperçu d’épigraphie républicaine (+ 6)

                                                 * 150 Lieux où j’ai dormi retrouvés ou ajoutés et photographiés (+ 10)

                                                 Parutions :

                                                 * Bulletin de l’Association Georges Perec n° 80, juin 2022

                                                 * Bulletin de l’Association Georges Perec n° 81, décembre 2022

* « Des sables de l’oubli : Paul Tisseyre, dit Ananké », Les Refusés n° 23, dossier « Déserts », Nancy, 2022.                                                

Mentions :                                               

* Cahiers Lautréamont, Nouvelle série n° 1, Classiques Garnier, 2019

                                                 * Christophe Stener, Ernest (de) Gengenbach: Sa vie, Books on Demand, 2022.

                                                 Contributions :

       * Collectif, 31 vues sur rue, Éditions Deleatur, coll. Club Samizdat, 2022

                                                 * Le Canard enchaîné n° 5295, 4 mai 2022.

                                                 Précision concernant la politique photographique des notules :

                                                 * Les notuliens contribuent de façon efficace à l’avancée des chantiers photographiques qui meublent nos livraisons dominicales : le cabinet de curiosités et l’Invent’Hair leur doivent beaucoup, sans parler des aptonymes ou de la rubrique Poil et plume. Merci. Une précision s’impose toutefois : ne sont acceptés que les clichés dûment localisés, pris “en vrai”, à l’aide d’un appareil idoine ou d’un téléphone de poche. Les photos issues de sites internet ou de réseaux plus ou moins sociaux ne sont pas homologuées.

                                                Appel :

* Le début de l’année est généralement propice aux bonnes résolutions. Si parmi ces résolutions figure celle de ne plus vous laisser importuner par des messages électroniques antédiluviens, pesants, inutiles, creux, mal écrits, pompeux, j’en passe, et si vous vous apercevez tout à coup que les notules correspondent à l’une des catégories précitées, inutile d’engorger les tuyaux pour rien : un simple mot « stop » en réponse à ce numéro mettra fin à votre abonnement.

LUNDI.

Lecture.

Tintin au Congo (Hergé, Casterman, 1931, 62 p., 11,95 €).

MERCREDI.                 

Éphéméride.

“4 janvier [1871]

Aujourd’hui, encore souffrant, je passe toute ma journée au lit dans un état vague de demi-sommeil. Il flotte, en ma cervelle, des idées informulées, à tout moment prêtes à devenir des rêves, mais arrêtées au bord du sommeil par une détonation du mont Valérien ou par la piaillerie pondeuse de trois poules, que j’ai dans une cage contre mon petit feu de bois vert. Ces trois volatiles sont la dernière ressource que j’ai gardée contre la viande de tire-fiacre d’aujourd’hui, contre la faim de demain. Dans les queues à la porte des boucheries de Paris, une fois, on vous offre à la place de viande un paquet de chandelles, une autre fois, du vin chaud sucré.” (Edmond et Jules de Goncourt, Journal : Mémoires de la vie littéraire)

JEUDI.

Obituaire.

Je trouve dans Le Monde du jour cet avis de décès, version post mortem de “Moi, pour la modestie, je ne crains personne”.

Le triste hasard veut que j’assiste aujourd’hui aux obsèques de ma tante, décédée le même jour que Mme Gradwohl. La sœur de mon père ne bénéficiait pas d’un nom de plume comme celle-ci, c’était tout bonnement tata Josette. Dire que ses qualités familiales et amicales étaient hors pair l’auraient fait rougir, sinon pouffer, elle ne s’adonnait ni à l’écriture, ni au journalisme, ni au piano, ni au militantisme, pas plus au karaté. Les travaux d’intérieur et le soin de son jardin devaient lui suffire, occupée qu’elle fut à élever ses huit enfants et meurtrie d’en voir trois partir avant elle. Vient un jour où les vies riches et parfumées des Enthoven ne valent pas plus lourd que nos vies minuscules.

VENDREDI.                 

Lecture.

Le Commencement & la Fin de la civilisation (Luigi Serafini, Collège de ‘Pataphysique, coll. Bibliothèque optimatique n° 6, 2018; 16 p., hors commerce).

Le Cœur est un chasseur solitaire (The Heart Is a Lonely Hunter, Carson McCullers, Houghton Mifflin Co., 1940 pour l’édition originale, Stock, 1947 pour la première traduction française, rééd. coll. “La Cosmopolite”, 2017, traduit de l’américain par Frédérique Nathan et Françoise Adelstein; 576 p., 24 €).                 

Le cabinet de curiosités du notulographe.

Chaussures, anciens et nouveau modèles.

Pierrefonds (Oise), photo de Jean-François Fournié, 15 juillet 2007

Pézenas (Hérault), photo de Jean-Damien Poncet, 29 décembre 2020

SAMEDI.

Football.

SA Épinal – F.C. Metz B 4 – 1.

Films vus.

  • Double messieurs (Jean-François Stévenin, France, 1986)
  • La Vraie Famille (Fabien Gorgeart, France, 2021)
  • Robin des Bois (Robin Hood, Ridley Scott, É.-U. – R.-U., 2010)                              
  • Last Night in Soho (Edgar Wright, R.-U. – Chine, 2021)                              
  • La Garçonnière (The Apartment, Billy Wilder, É.-U., 1960)                              
  • Nuits blanches à Seattle (Sleepless in Seattle, Nora Ephron, É.-U., 1993).             

L’Invent’Hair perd ses poils.

Saint-Mammès (Seine-et-Marne), photo de Jean-Christophe Soum-Fontez, 20 juillet 2012

Rouen Seine-Inférieure), photo de Francis Pierre, 24 novembre 2012

Poil et plume.

“Une femme de la reine munie d’un petit carnet vint chercher Léonard pour s’entretenir avec lui à l’écart. S’il avait pu croire qu’il accédait enfin à la reconnaissance et aux hommages, il fut déçu.–Pour quel motif attendez-vous, exactement ?– Je suis Léonard Autier, j’ai été mandé.– Ah ! Le coiffeur.Il eut un coup au cœur, poussa un petit cri de douleur et fit mine de chanceler.– Perruquier ? rectifia son interlocutrice.– De mieux en mieux.– Que dois-je écrire, enfin ?– Écrivez “Maître ès-arts capillaires”, cela suffira.Elle le considéra avec plus d’attention. Une longue mèche poudrée bouclait à l’arrière de son crâne et une autre devant.– Pour un “ce que vous dites”, vous êtes bizarrement coiffé.– C’est parce que je ne peux me coiffer moi-même.” (Frédéric Lenormand, Au service secret de Marie Antoinette : L’Enquête du Barry)

Bon dimanche,

Philippe DIDION

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