7 janvier 2024 – 1037

LUNDI.          

* 148 titres lus (- 9 par rapport à 2022)

* 262 films vus (- 24) dont 39 au cinéma (- 8)

* 398 abonnés aux notules courriel + 11 abonnés internet = 409 (- 5)

Chantiers littéraires :

* 492 communes visitées (+ 8) d’Ableuvenettes (Les) à Ubexy dans le cadre de l’Itinéraire Patriotique Alphabétique Départemental

* 350 photos de Bars clos (+ 4)

* 895 publicités murales et enseignes peintes photographiées (+ 66)

* 5 966 photographies de salons de coiffure pour l’Invent’Hair (+ 371)

* 242 frontons d’école photographiés pour un Aperçu d’épigraphie républicaine (+ 6)

* 164 Lieux où j’ai dormi retrouvés ou ajoutés et photographiés (+ 14)

Parutions :

* Bulletin de l’Association Georges Perec n° 82, juin 2023

* Bulletin de l’Association Georges Perec n° 83, décembre 2023

* “L’Écho des tombeaux”, Les Refusés n° 25, dossier « Le Double », Nancy, 2023                                        

* “Épinal”, Scribulations, dossier « Dehors est la ville », En.Ligne.Éditions, 2023                             

Mentions :                                       

* Christophe Stener, Ernest (de) Gengenbach: Son œuvre, Books on Demand, 2022, où je deviens Philippe Thirion – ce qui serait anodin si c’était la seule bourde dans ce travail manifestement fait à la va-vite.

Contributions :

* Le Canard enchaîné n° 5 333, 25 janvier 2023

* Le Canard enchaîné n° 5 349, 17 mai 2023Presse :

* Capucine Cardot, “Philippe Didion, le Spinalien qui recense les tombes peu ordinaires”, Vosges Matin, 11 septembre 2023

Radio :

* L’Invité, Radio Cristal, 4 décembre 2023. https://www.radiocristal.org/podcasts/l-invite.html

Internet :

  * L’Oreille tendue (Benoît Melançon), 8 janvier 2023 : “Le salon du bar” https://oreilletendue.com/2013/01/10/le-salon-du-bar/

* Curiosités voltairiennes (Benoît Melançon), 8 janvier 2023 https://curiositesvoltairiennes.tumblr.com/

  * L’Oreille tendue (Benoît Melançon), 5 mars 2023 : “Le zeugme du dimanche matin”  https://oreilletendue.com/2023/03/05/le-zeugme-du-dimanche-matin-et-de-philippe-didion-2/

* BiblioBabil (Luc Jodoin), 3 juillet 2023 : “Les lourds flocons de neige de Pasternak” https://bibliobabil.com/2023/07/03/les-lourds-flocons-de-neige-de-pasternak/

* L’Oreille tendue (Benoît Melançon), 11 septembre 2023 : “Il y a toujours plus obsédé que soi” https://oreilletendue.com/2023/09/11/accouplements-213/

Précision concernant la politique photographique des notules :

* Notuliennes et notuliens contribuent de façon efficace à l’avancée des chantiers photographiques qui meublent nos livraisons dominicales : le cabinet de curiosités et l’Invent’Hair leur doivent beaucoup, sans parler des aptonymes ou de la rubrique Poil et plume. Merci. Une précision s’impose toutefois : ne sont acceptés que les clichés dûment localisés, pris “en vrai”, à l’aide d’un appareil idoine ou d’un téléphone de poche. Les photos issues de sites internet ou de réseaux plus ou moins sociaux ne sont pas homologuées.

Appel :

* Le début de l’année est généralement propice aux bonnes résolutions. Si parmi ces résolutions figure celle de ne plus vous laisser importuner par des messages électroniques antédiluviens, pesants, inutiles, creux, mal écrits, pompeux, j’en passe, et si vous vous apercevez tout à coup que les notules correspondent à l’une des catégories précitées, inutile d’engorger les tuyaux pour rien : un simple mot « stop » en réponse à ce numéro mettra fin à votre abonnement.          

Le Don de Humboldt (Humboldt’s Gift, Saul Bellow, Viking Press, 1975 pour l’édition originale, Flammarion, 1978 pour la traduction française, rééd. in “Les Aventures d’Augie March / Le Don de Humboldt”, Gallimard, coll. “Quarto” 2014, traduit de l’américain par Michel Lederer, 1024 p., 34,90 €).

Je poursuis, après Les Aventures d’Augie March, la découverte des romans de Saul Bellow. Certes, ils sont trop longs, Bellow est trop bavard, trop enclin à multiplier les références, les allusions et les citations, mais quand on s’installe sur son tapis roulant on sait qu’on en prendra plein les mirettes. En le lisant, je m’aperçois, puisqu’on en est à l’heure des bilans, que les plus belles découvertes que j’ai faites en lecture ces dernières années viennent des auteurs américains. En dehors du polar, je n’ai pas beaucoup lu les Américains dans ma jeunesse, Conrad, Kerouac un peu, Steinbeck beaucoup, mais il m’a fallu du temps pour m’attaquer à Faulkner, à Melville et à Hemingway. Et là, ces derniers temps, j’ai découvert Philip Roth, Harper Lee, Carver, Brautigan, Kurt Vonnegut, McCullers, Cheever, J.K. Toole, Saul Bellow donc, et ça me plaît énormément. Je crois d’ailleurs que je suis en train de tourner américain. Je lis des auteurs américains, j’écoute des radios américaines (The Bluegrass Jamboree, Bluegrass Country, ce genre de choses, j’écoute ça sur les petites routes de chez nous et j’ai l’impression de rouler vers Nashville), je chante des chansons américaines souvent piochées sur ces radios, simples, carrées, efficaces (“Three chords and the truth” comme le dit l’adage, au-delà, cela signifie qu’on a une blonde à épater et j’ai passé l’âge), j’adore les hamburgers et je fume des Camel sans filtre comme un vrai GI. Mais revenons à Saul Bellow. Dans Le Don de Humboldt, Bellow met en scène un écrivain américain. C’est un point de passage obligé des écrivains américains. L’écrivain américain vu par l’écrivain américain est toujours tiraillé entre deux maîtresses et trois divorces, il voit plus souvent ses avocats que ses éditeurs, il se dit bohème mais court après les postes et les distinctions universitaires, il parle avant tout d’argent, il réfléchit beaucoup, s’analyse sans cesse. Une constante : il n’écrit jamais une ligne.

MARDI.           

Le Temple du soleil (Hergé, Casterman, 1949; 62 p., 11,95 €).                         

Histoires littéraires n° 88 (Du Lérot éditeur, octobre-novembre-décembre 2021; 208 p., 25 €).

Dossier phonolittérature.

MERCREDI.                 

“J’allai voir, hier, à leur campagne, des amis qui reviennent d’Angleterre. Comme ils ont coutume de le faire, ils m’ont raconté des merveilles de ce pays; les agents de police y sont respectés; les postes et les téléphones y vont parfaitement bien; les fauteuils sont construits pour que l’on s’y repose; et ceux qui n’ont rien à dire ne disent rien.” (Alain, Propos d’un Normand, 3 janvier 1909)

JEUDI.         

La Porte du large (Boileau-Narcejac, Denoël, 1969, rééd. in « Quarante ans de suspense » vol. 2, Robert Laffont, coll. “Bouquins”, édition établie par Francis Lacassin, 1988; 1314 p., 120 F). 

VENDREDI.                 

Boîtes à lettres, photos de l’auteur.

Épinal (Vosges), 22 novembre 2020

Évires (Haute-Savoie), 9 juillet 2017

SAMEDI.

Portrait de Monsieur Podjabrine (Ivan Gontcharov, in Le Contemporain, 1848, Sillage, 2021 pour la traduction française, traduit du russe par Léandre Lucas; 132 p., 9,50 €).

  • Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma (Agnès Varda, R.-U. – France, 1995)
  • Juste ciel ! (Laurent Tirard, France, 2022)
  • Amanda (Mikhaël Hers, France, 2018)
  • En plein feu (Quentin Reynaud, France – Belgique, 2022)
  • Arrêtez les tambours (Georges Lautner, France, 1961)
  • L’Envol (Pietro Marcello, France – Italie – Allemagne, 2022).            

Nantes (Loire-Inférieure), photo de Christophe Hubert, 24 août 2012

Vichy (Allier), photo de Jean-Damien Poncet, 17 avril 2022

Galia (Georges Lautner, France – Italie, 1966)

Bon dimanche,

Philippe DIDION